On en sait plus sur le film de Gérard Jugnot inspiré de l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès
Actuellement en tournage, le film "Mauvaise pioche" de Gérard Jugnot met en scène un retraité arrêté par erreur et pris pour un fugitif activement recherché

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Un homme ordinaire au centre d’une erreur judiciaire
Réalisé par Gérard Jugnot, Mauvaise pioche est actuellement en tournage dans le sud de la France. Le film suit Serge Martin, un retraité paisible arrêté à tort et confondu avec “l’homme le plus recherché de France”. Très vite, il devient la cible des médias et se retrouve pris dans un engrenage dont il tente de s’extraire.
Gérard Jugnot incarne le rôle principal et signe également la réalisation. Il est entouré d’un casting étoffé : Philippe Lacheau, Thierry Lhermitte, Jean-Pierre Darroussin, Michèle Laroque, Zabou Breitman, François Morel. Le scénario est coécrit avec Frédéric Hazan et Serge Lamadie. La production est assurée par M.E.S. Productions, en partenariat avec OCS, Netflix, Ciné+ et TF1 Productions. Le tournage se déroule jusqu’au 16 mai. Pan Distribution assurera la sortie en salles.
Une première photo du film a été dévoilée :
Une fiction inspirée d’un emballement médiatique réel
Si Mauvaise pioche ne cite pas explicitement Xavier Dupont de Ligonnès, le film semble directement inspiré d’un fait divers survenu en octobre 2019. Ce jour-là, un retraité français est interpellé à l’aéroport de Glasgow par les autorités britanniques, à la demande de la police française. Il est identifié comme Xavier Dupont de Ligonnès, suspect principal dans l’assassinat de sa femme et de ses quatre enfants à Nantes en 2011, et introuvable depuis.
L’information fait immédiatement la une des médias, en France comme à l’étranger. Les chaînes d’information en continu évoquent une arrestation historique. Certains titres annoncent même son extradition imminente. Mais dès le lendemain, tout s’effondre : l’analyse ADN contredit l’identification. L’homme arrêté, qui n’avait jamais changé de nom, n’était en réalité qu’un retraité sans lien avec l’affaire, victime d’une ressemblance physique et d’un contrôle hasardeux.
Cette erreur spectaculaire, rendue publique avant même d’être confirmée, a soulevé de nombreuses critiques. Sur la précipitation des annonces, la gestion de l’information judiciaire, mais aussi sur l’impact personnel pour l’homme concerné, resté marqué par l’exposition subie.
C’est ce type de dérapage que semble explorer Mauvaise pioche, en y injectant une dimension comique et satirique.
Ça n'est pas la première fois que le cinéma français s'inspire de l'affaire de la "fausse arrestation" de XDDL. L'année dernière, le film Les Pistolets en plastique de Jean-Christophe Meurisse évoquait déjà cette affaire.