4 anecdotes remarquables sur le compositeur Georges Bizet (à retrouver au Théâtre du Châtelet)
Compositeur emblématique du XIXe siècle, on connaît surtout Georges Bizet pour son opéra Carmen. Pourtant, sa vie, bien que brève, regorge d’anecdotes fascinantes qui illustrent son génie précoce et l’étendue de son œuvre. Mais avant de vous dévoiler 4 anecdotes méconnues sur ce musicien hors du commun, on vous parle de sa prochaine mise en […]

Compositeur emblématique du XIXe siècle, on connaît surtout Georges Bizet pour son opéra Carmen. Pourtant, sa vie, bien que brève, regorge d’anecdotes fascinantes qui illustrent son génie précoce et l’étendue de son œuvre. Mais avant de vous dévoiler 4 anecdotes méconnues sur ce musicien hors du commun, on vous parle de sa prochaine mise en lumière au Théâtre du Châtelet, à l’occasion des 150 ans de sa mort.
Fasciné par Bizet ? L’opéra ? La musique ? Ou encore, le théâtre ? Ça tombe bien, les deux œuvres de Bizet qui se joueront du 24 mai au 3 juin au Théâtre du Châtelet rassemblent tous ces arts ! L’Arlésienne et le Docteur Miracle, respectivement conte musical et opérette, sont mises en scène par Pierre Lebon, des costumes à la réalisation.
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Un prodige précoce
Dès son plus jeune âge, Georges Bizet manifeste un talent musical exceptionnel. À neuf ans, il est admis au prestigieux Conservatoire de Paris, en contournant la règle d’âge minimale. Il impressionne ses professeurs par sa capacité à jouer des morceaux complexes au piano avant même de savoir lire les notes, apprenant et interprétant la musique à l’oreille.
En 1857, à l’âge de 19 ans, il gagne un concours lancé par Jacques Offenbach -directeur des Bouffes parisiens- qui appelait les participants à écrire la partition d’un opéra-comique en un acte sur un livret imposé de Léon Battu et de Ludovic Halévy : Le Docteur Miracle. Cette œuvre, qui lui valut un début de notoriété, sera justement à retrouver au Théâtre du Châtelet dès le 24 mai. Elle s’accompagnera d’une autre composition de l’artiste, dont l’histoire s’avère tragique, mais l’adaptation des plus intéressantes. En effet, l’Arlésienne se présentera sous la forme de conte musical pour un récitant, un acteur-danseur, deux danseurs et quatre chanteurs. On doit les deux mises en scène à Pierre Lebon, artiste multi-casquette ayant débuté très jeune à l’Opéra de Paris, également à l’origine des décors et costumes sur ce projet. Pour l’Arlésienne, il s’est associé au musicologue Hervé Lacombe, biographe de Georges Bizet.
Une symphonie oubliée
À seulement 17 ans, Bizet compose sa Symphonie en ut majeur, chapeauté par son mentor Charles Gounod. Cependant, cette œuvre reste inconnue du public jusqu’en 1933, lorsqu’elle est redécouverte par le musicologue Jean Chantavoine dans les archives du Conservatoire de Paris. La symphonie est finalement jouée à Bâle sous la direction de Felix Weingartner et est aujourd’hui considérée comme un chef-d’œuvre de jeunesse.
Un triomphe posthume
La première de Carmen en 1875 est un échec retentissant. Le public parisien est choqué par le réalisme et l’audace de l’opéra, jugé immoral. Bizet, profondément affecté, ne vivra pas assez longtemps pour voir son œuvre devenir l’un des opéras les plus célèbres au monde. Ironie du sort, Carmen connaît un triomphe à Vienne quelques mois après sa mort, séduisant des compositeurs tels que Brahms et Tchaïkovski.
Un virtuose du piano
Bien que reconnu pour ses talents de compositeur, Bizet était également un pianiste hors pair. Lors d’un dîner en 1861, en présence de Franz Liszt, il impressionne l’assemblée en jouant à vue l’une des pièces les plus difficiles du musicien. Cependant, il choisit de ne pas poursuivre une carrière de pianiste, préférant se concentrer sur la composition.
L’Arlésienne et le Docteur Miracle
Théâtre du Châtelet
Du 24 mai au 3 juin 2025
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Photo de une : Adaptation Georges Bizet Théâtre du Châtelet © Thomas Amouroux