Algorithme LinkedIn 2025 : ce qui change et comment maximiser sa visibilité

La portée des publications LinkedIn n’a jamais été aussi incertaine. Depuis 2024, Le rapport Algorithm InSights 2025 de Richard van der Blom confirme une baisse généralisée des performances : -50 % de vues, -25 % d’engagement, -59 % de croissance d’abonnés. Face à ces évolutions, s’adapter à l’algorithme LinkedIn 2025 devient indispensable pour émerger, que l’on soit créateur, marque ou dirigeant. D’autant plus que 81 % des campagnes B2B n’atteignent pas leurs objectifs de base : capter l’attention et faire mémoriser la marque aux utilisateurs.

Suivre l’évolution de l’algorithme LinkedIn en 2025 : une question de survie de sa marque

LinkedIn revoit ses priorités : en 2025, l’algorithme favorise les publications utiles, engageantes et adaptées à une audience professionnelle ciblée. L’approche virale ou opportuniste est moins valorisée que les signaux d’expertise réelle et les interactions qualitatives (commentaires argumentés, partages avec point de vue, etc.).

La contrainte est renforcée par le comportement des utilisateurs : 72 % de l’activité se fait sur mobile, avec une attention moyenne de 7 secondes par post. Autrement dit, chaque contenu doit passer un filtre de pertinence immédiat pour espérer être vu, lu et partagé.

Et ce n’est pas propre aux publications organiques : selon le B2B Institute, 81 % des publicités B2B ne réussissent ni à attirer l’attention, ni à faire mémoriser la marque. Seuls 19 % des utilisateurs remarquent une publicité et l’associent à la bonne marque. Le reste de l’investissement, souvent colossal, est tout simplement perdu.

Quand publier sur LinkedIn ?

Les horaires de publication ne garantissent pas le succès d’un post, mais les données permettent d’identifier les fenêtres les plus performantes :

• Jours conseillés : mardi et jeudi
• Créneaux à privilégier : 7h–8h, 10h–11h, 12h–14h, 16h–18h
• Fréquence optimale : 3 publications par semaine, espacées d’au moins 24h

Cette fréquence permettrait d’augmenter la visibilité de 120 % par rapport à une publication irrégulière ou excessive.

Côté publicité, les recherches du B2B Institute indiquent que l’impact d’un message de conversion est 2,3 fois supérieur lorsqu’il est précédé d’une campagne de notoriété. Autrement dit : le bon message, au bon moment, à une audience déjà exposée à votre marque.

Attention : il s’agit de recommandations généralistes. Les meilleures pratiques peuvent varier selon votre secteur. Utilisez notre outil social trends pour avoir plus de données selon votre activité.

Quels sont les formats les plus efficaces ?

Du côté organique comme payant, les formats ne se valent pas selon l’étude de LinkedIn :

• Vidéo native : +69 % de performance. Elle capte mieux l’attention, surtout si le logo ou la marque sont visibles dans les 4 premières secondes.
• Post avec image/photo : +11 %
• Carrousels (PDF) : +7 %, à condition d’être bien structurés et lisibles sur mobile

Les publicités analysées dans l’étude MediaScience n’ont retenu l’attention que pendant 3,7 secondes en moyenne, sur 12 secondes d’affichage. Et cette attention est fragmentée : les utilisateurs zappent, reviennent, scannent… ce qui exige une construction de message extrêmement claire et rapide.

À retenir : les formats courts, simples, à forte présence de marque dès les premières secondes performent mieux. L’esthétique ne suffit pas, la mémorisation de la marque reste l’objectif premier.

Comment capter l’attention de son audience ?

L’attention est aujourd’hui la ressource la plus rare. Et LinkedIn le sait. L’algorithme récompense les créateurs qui parviennent à :

• Structurer leurs posts avec un accroche forte dès les premières lignes
• Générer des commentaires qualitatifs (répondre dans l’heure ajoute +35 % de visibilité)
• Réactiver leurs posts avec des commentaires ou republications à +8h et +24h
• Taguer stratégiquement (pas plus de 5 personnes, sinon la performance baisse)
• Varier les formats d’un post à l’autre pour éviter la fatigue de l’audience

Mais il ne suffit pas de produire du contenu. Ce qui retient l’attention, c’est la cohérence de marque. Le B2B Institute souligne que les marques les plus mémorisées sont celles qui utilisent des éléments distinctifs (nom, couleurs, signature sonore ou personnages) de manière répétée et cohérente.

Conclusion : l’algorithme 2025 de LinkedIn réclame plus de qualité que jamais

En 2025, LinkedIn devient un espace de communication plus sélectif, mais aussi plus stratégique. Le contenu sans cohérence ni intention claire est condamné à l’oubli. Ce que les données montrent : c’est la combinaison d’un fond pertinent, d’un format maîtrisé et d’une marque identifiable qui fait la différence.

La plateforme ne favorise plus les publications les plus bruyantes, mais les plus utiles. Comprendre l’algorithme, c’est investir dans sa crédibilité, sa visibilité et ses résultats — que ce soit pour construire une marque, convertir une audience, ou tout simplement exister dans un écosystème saturé.