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Art Paris 2025 : la carte blanche de Lélia Demoisy pour Ruinart
Voilà des décennies, depuis la première collaboration avec Alphonse Mucha en 1896, que Ruinart entretient des liens étroits la création contemporaine. Cette année, la maison de champagne soutient l'artiste Lélia Demoisy qui, après avoir créé une œuvre pour l'adresse rémoise de Ruinart, présente une série d'œuvres analogues à la foire Art Paris. À voir jusqu'au 6 avril 2025.
Deux grands érables anciens trônent sur le site du 4, rue des Crayères, à Reims. Ce sont eux que l’artiste française Lélia Demoisy a choisis comme point de départ de son projet artistique pour Ruinart. Depuis sa première collaboration avec le grand affichiste Alphonse Mucha en 1896, la maison de champagne continue d’affirmer son intérêt pour la création contemporaine et invite régulièrement des artistes à l’occasion de cartes blanches. En 2024, Lélia Demoisy a donc réalisé, pour le site historique de Ruinart, une sculpture nommée Entre Nous : une vaste structure en fil d’acier blanc entourant deux arbres, de façon à souligner les connexions invisibles dans tout cet écosystème. Cette année, la maison Ruinart poursuit son programme de mécénat avec le cycle « Conversation avec la nature » et a de nouveau invité l’artiste à créer une série de pièces qui rendent hommage à la biodiversité.
Aujourd’hui présentée dans le cadre de la foire Art Paris, qui se tient au Grand Palais jusqu’au 6 avril 2025, cette nouvelle série signée Lélia Demoisy se compose de 4 œuvres qui célèbrent le règne végétal. Depuis son atelier dans les Yvelines, l’artiste travaille, sculpte et façonne le bois issu d’arbres de sa région — elle met d’ailleurs un point d’honneur à ne jamais couper aucun arbre pour sa pratique artistique. Elle a ainsi donné vie à une installation nommée L’Étreinte, combinaison de 7 troncs d’arbres d’essences différentes et reliés ensemble par un entrelacement de racines blanches en Inox. Inspirée par l’exploration des liens entre les matériaux vivants, l’artiste file aussi la métaphore dans une œuvre intitulée Anastomose, conçue à partir de cernes châtaigniers assemblés pour former le symbole de l’infini. Un bel hommage au monde naturel.