Savez-vous pourquoi les nounours des Gobelins sont apparus en 2018 à Paris ?

Vous les avez sûrement déjà vus, ces ours en peluche géants qui trônent aux terrasses des cafés ou dans les commerces parisiens… Mais d’où pourquoi ont-ils surgi dans les rues de la capitale dès 2018 ? L’apparition des nounours Ces nounours seraient apparus à l’initiative de Philippe Labourel, propriétaire d’un magasin de presse situé sur […]

Mar 11, 2025 - 08:49

Savez-vous pourquoi les nounours des Gobelins sont apparus en 2018 à Paris ?

Vous les avez sûrement déjà vus, ces ours en peluche géants qui trônent aux terrasses des cafés ou dans les commerces parisiens… Mais d’où pourquoi ont-ils surgi dans les rues de la capitale dès 2018 ?

L’apparition des nounours

Ces nounours seraient apparus à l’initiative de Philippe Labourel, propriétaire d’un magasin de presse situé sur l’avenue des Gobelins à Paris. Afin de soutenir plusieurs amis commerçants, dont ceux d’une cave à vin, d’une pharmacie et du café de la Manufacture, celui-ci décide de faire installer plusieurs peluches géantes aux abords de leurs commerces dès l’année 2018. Il choisi de grands nounours de 1,34 mètre qui pèsent 4,9 kilogrammes chacun, et les met en scène pour intriguer les passants.

Les nounours des Gobelins - © Adobe Stock — Les nounours des Gobelins – © Adobe Stock

Face au succès de sa démarche, Philippe Labourel a continué à distribuer plusieurs grands ours en peluche dans des lieux publics, les habillant parfois de blouse blanche, de livres, ou leur faisant conduire une voiture. Depuis, ceux-ci sont devenus de véritables stars, et le phénomène s’est répandu dans plusieurs quartiers parisiens.

Un mariage de clôture

A l’origine, Philippe Labourel prévoyait de mettre en scène ces nounours durant quelques mois, le temps d’amuser quelques passants, avant de les renvoyer à leur destinataire. Un mariage entre deux peluches était même prévu à la mairie du 13e arrondissement de Paris, le 12 janvier 2019, en présence du maire Jérôme Coumet.

Un succès inattendu

Finalement, ces nounours ont tenu bon et se sont définitivement installées dans le paysage parisien. Ils ont même résisté à la pandémie de Covid-19 en trônant aux fenêtres des habitants du quartier et de certains commerces. Désormais, on peut en observer dans les terrasses des restaurants, les vitrines des magasins ou sur les bancs publics, mais aussi dans d’autres villes françaises, comme à Avignon, Dijon ou Strasbourg.

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