Estimé entré 200 000 et 300 000 euros, ce tableau d’un célèbre peintre bientôt mis aux enchères d’Eugène Delacroix va bientôt être vendu aux enchères à Paris

En plein cœur de Paris, entre des galeries d’art et des antiquaires, l’hôtel Drouot fait partie de ces établissements emblématiques de la capitale. La raison ? C’est ici que sont organisées chaque année plus de 800 ventes aux enchères, donnant parfois lieu à des transactions exceptionnelles. Parmi les trésors qui suscitent à chaque fois un […]

Mar 17, 2025 - 17:16
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Estimé entré 200 000 et 300 000 euros, ce tableau d’un célèbre peintre bientôt mis aux enchères  d’Eugène Delacroix va bientôt être vendu aux enchères à Paris

En plein cœur de Paris, entre des galeries d’art et des antiquaires, l’hôtel Drouot fait partie de ces établissements emblématiques de la capitale. La raison ? C’est ici que sont organisées chaque année plus de 800 ventes aux enchères, donnant parfois lieu à des transactions exceptionnelles. Parmi les trésors qui suscitent à chaque fois un grand intérêt, des tableaux de maîtres, qui s’arrachent souvent à plusieurs millions d’euros. Et dans quelques semaines, une œuvre inattendue pourrait bien défrayer la chronique…

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Une œuvre importante et unique dans la collection de l’artiste

Il dormait depuis 150 ans dans le salon d’une maison et son auteur n’est autre que le principal représentant du romantisme. Une œuvre inédite du peintre français Eugène Delacroix a récemment été découverte dans une maison près de Tours. C’est en réalisant un inventaire dans une propriété d’Indre-et-Loire que le commissaire-priseur Malo de Lussac a eu la (bonne) surprise de tomber sur cette huile sur toile de 61 cm de hauteur sur 50 cm de largeur représentant sept postures paisibles ou endormies de lions dans une palette d’ocres et de bruns profonds. Une œuvre qui rappelle à quel point l’auteur de La Liberté guidant le peuple aimait admirer les félins au Jardin des plantes.

 

Arrivée jusque dans la maison d’une famille tourangelle dans le cadre de la succession d’un collectionneur qui en avait fait l’acquisition en 1873 et suspendue au mur comme n’importe quel autre tableau de décoration, cette oeuvre est bel bien signée d’Eugène Delacroix, comme sont venues le confirmer des lettres de spécialistes retrouvées dans le tiroir d’un meuble de la propriété tourangelle. De quoi confirmer l’intuition de la famille alors propriétaire, qui soupçonnait que cette peinture à l’huile était l’œuvre de l’artiste romantique le plus mythique du XIXe siècle, sans jamais avoir eu de confirmation de cette intuition. Connue des spécialistes d’Eugène Delacroix mais pas du grand public, cette “étude de lions” n’a pas été exposée… depuis 1864.

Une nouvelle toile prête à faire sauter la banque ?

Forcément, après une telle révélation, la peinture sur huile s’apprête à passer sous le feu des projecteurs… et des enchères. L’œuvre sera en effet vendue aux enchères à Paris le 28 mars prochain à l’hôtel Drouot à Paris (9ème arrondissement), principal hôtel des ventes de la capitale. Un événement qui aura lieu pendant la Semaine du dessin, événement organisé dans les musées de Paris et d’Île-de-France, et qui est l’occasion de confronter œuvres du passé et œuvres contemporaines, mais aussi d’échanger et dialoguer avec des spécialistes. Pour l’heure, ce trésor retrouvé de Delacroix est estimé entre 200 000 € et 300 000 €, mais pourrait trouver preneur pour bien plus du fait de sa rareté.

 

Un événement assurément historique, puisque peu d’exemples similaires d’œuvres du peintre romantique sont passées aux enchères jusque-là. On peut notamment citer la peinture tardive Tigre jouant avec une tortue (1862) de la collection Peggy et David Rockefeller, adjugée 9,9 millions de dollars chez Christie’s à New York en 2018. Quoi qu’il en soit, cette histoire n’est pas sans rappeler Le Repos pendant la fuite en Egypte, une œuvre du peintre vénitien Titien qui avait fait sensation, après avoir longtemps disparu avant d’être retrouvé… dans un sac en plastique à un arrêt de bus. En juillet dernier, elle avait alors été adjugée pour 17,5 millions de livres, soit plus de 20,6 millions d’euros, toujours par la célèbre maison de vente aux enchères Christie’s.

 

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Image à la une : Vente aux enchères © Adobe Stock

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